Les 20 km de Bruxelles se déroulent le 29 mai. Comme chaque semaine, nous avons le plaisir de vous présenter une des personnes qui participera à cette course sous la bannière de Muco Run for Air. Cette fois, c’est au tour de Steve (47) qui habite Herent.

« Ce qui a déclenché ma participation à Run for Air remonte à la réception de fin d’année 2013 avec mes collègues. Je travaille au Dienst Vrije Tijd de la commune de Herent. Au cours de cette réception, on a parlé de faire quelque chose ensemble durant la pause de midi ou après les heures de bureau. Et on a choisi la course à pied. Depuis que je suis tout jeune, je joue au football, mais en vieillissant, ce n’est plus aussi simple à cause de mon genou.

Cette année, c’est plein de courage et de bonne volonté qu’avec une septantaine de collègues, on a commencé à nous entraîner. Certains étaient déjà sportifs au départ. Mais pour les autres, il fallait vraiment partir de zéro. Cela ne nous a pas empêchés de nous lancer. Et comme le lundi soir, on assure un service en soirée, pour compenser notre baisse de régime en fin d’après-midi, une petite course représentait l’activité idéale.

C’est alors qu’un des collègues de Pieter, notre programmateur culturel, a proposé de participer à Run for Air. Son fils, un solide garçon de 12 ans, est atteint de mucoviscidose. L’objectif était donc tout trouvé.

La première année, on a même couplé notre participation à une véritable campagne de récolte de fonds au sein de la commune, et on a récolté pas mal d’argent.

En tant que groupe, nous n’avons jamais été aussi nombreux que lors de l’édition 2013. Quelques bénévoles engagés au sein de la commune s’étaient également joints au groupe. Participer à Run for Air reste une tradition, même si le corona est venu un peu compliquer les choses. Reprendre l’entraînement n’a donc pas été simple pour tout le monde. Pour cette édition, je suis d’ailleurs le seul à défendre l’honneur. Heureusement, accompagné par une série de bénévoles de notre groupe.

L’ambition des collègues est de reprendre l’entraînement plus assidument pour que l’année prochaine, nous puissions à nouveau prendre le départ avec un grand groupe de coureurs. Et si nécessaire, j’irai même les chercher personnellement par la peau du cou (rire).

Mais d’abord, je dois me concentrer sur moi-même et ma propre préparation ! Histoire de passer à la vitesse supérieure. Pour le moment, je cours deux fois par semaine, mais le mois qui précède la course, je dois nécessairement passer à trois. Surtout si mon ambition est de finir en dessous des nonante minutes.

En 2013, j’avais obtenu un temps de 1 heure 45. Mais participer à un événement comme les 20 km, ça réveille l’esprit de compétition. Courir en groupe stimule aussi le désir de courir un peu plus vite. Même si je suis bien plus vieux aujourd’hui, je continue toujours à y croire. L’année passée, je n’avais qu’une petite minute de retard sur mon meilleur temps, je peux donc encore et toujours y arriver ! Pour le moment, je ne suis pas encore au point, mais plus j’avance, plus j’aime ça. Tous les dimanches matin, je m’entraîne avec un copain , on parcourt 15 à 20 km ensemble, et j’aime ça. De plus, que faire d’autre le dimanche matin (rire) ?

Mais j’ai une raison supplémentaire pour respecter un bon chrono : le massage ! L’année passée, j’étais un des premiers coureurs Run for Air à franchir la ligne d’arrivée et j’avais donc pu profiter d’un long et super massage par le kiné de la Run for Air team. Ça m’a fait un bien fou. Au fond, je me sens dorloté tout au long de la course par votre organisation. Tout est parfaitement réglé, et en tant que participant, c’est comme si on entrait dans une mécanique bien huilée. Depuis l’accueil à l’école, en passant par la photo de groupe et les collations, tout est vraiment très chouette. Jusque dans les moindres détails. Comme la petite orange que vous offrez au km 15 et qui est vraiment la bienvenue… Juste avant la dernière montée finale.

Mais même sans cette organisation parfaite, je n’envisagerais jamais de courir pour une autre bonne cause que la vôtre. Je suis très heureux d’apporter ma petite pierre à la lutte contre la muco, cela me tient profondément à cœur. Pieter, c’est plus qu’un simple collègue, on partage tout ensemble, les bons moments comme les plus difficiles.

Avec le temps, j’ai appris à connaître la muco. C’est toujours avec beaucoup de plaisir que je lis votre magasine Respire.

Et j’en apprends encore tous les jours.  Comme dans l’une des dernières éditions, j’ai été très étonné de découvrir l’influence de la muco sur la digestion.

Preuve de l’importance des bavardages lors d’une réception de fin d’année n’est-ce pas ? »