Les patients à risque de moins de 45 ans également prioritaires pour la vaccination contre le coronavirus.

En première instance, seuls les patients à risque de plus de 45 ans entraient en ligne de compte pour une vaccination précoce. Mais, sur base d’un avis du Conseil Supérieur de la Santé, cette disposition a été corrigée depuis. Comme annoncé par Jan De Maeseneer de la taskforce vaccination le 11 janvier dernier, et confirmé par la vice-première ministre Petra De Sutter le 12 janvier, les patients à risque de moins de 45 ans (dès l’âge de 18 ans) seront également prioritaires pour la vaccination contre le coronavirus.

Suivant le calendrier actuel, les patients à risque seront vaccinés à partir du mois de mars, après les résidents des maisons de soins, le personnel soignant des hôpitaux, les soignants de première ligne, les établissements de soins collectifs et les plus de 65 ans.

L’Association Muco se félicite de cette nouvelle disposition en faveur des adultes atteints de mucoviscidose.

La vaccination des enfants et des jeunes de moins de 18 ans n’est pas encore d’actualité. Pour accélérer les choses, les vaccins n’ont pas encore été testés sur les mineurs. C’est pourquoi on ne dispose pas de suffisamment de données relatives à la sécurité et à l’efficacité du vaccin pour pouvoir l’administrer de manière responsable à ce groupe d’âge. Les jeunes souffrant d’une maladie chronique sont donc également écartés. Pourtant, pour ce qui concerne les plus de 16 ans, il existe peut-être un point positif. Le vaccin de Pfizer/BioNTech a été testé à partir de cet âge. Il a ensuite été approuvé par l’Agence européenne des médicaments. Selon un article publié par De Standaard le 13 janvier, il n’est pas exclu que les plus de 16 ans touchés par une maladie chronique puissent recevoir le vaccin Pfizer/BioNTech un peu plus tard au cours de la campagne de vaccination. Attention : ceci n’a pas encore été confirmé par la taskforce vaccination. D’autre part, en octobre, Pfizer/BioNTech a lancé une étude comprenant des jeunes à partir de 12 ans. En décembre, Moderna a également annoncé qu’elle projetait de tester son vaccin sur des mineurs d’âge. Les résultats seront connus dans le courant du mois de mai ou juin, ce qui permettrait d’apporter une perspective concernant la vaccination des mineurs durant l’été.

L’Association suit bien sûr l’évolution de la situation de près.